CORAF 24 octobre 2017 /
Les spécialistes des résultats travaillant sur deux projets cruciaux de productivité agricole en Afrique de l’Ouest se sont récemment réunis dans la ville ghanéenne de Kumasi pour développer une compréhension commune du cadre de résultats et améliorer la composante collecte de données de leurs interventions.
Près d’une quarantaine d’experts en suivi et évaluation sont impliqués dans deux projets en cours du Conseil Ouest et Centre Africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF).
Assurer une compréhension commune et partagée de la collecte de données, des méthodes et outils de communication du projet était l’une des principales attentes de l’atelier de formation.
«Cet objectif a été atteint. Nous sommes allés plus loin pour échanger et renforcer la chaîne de résultats des deux projets afin de mieux atteindre leurs résultats de développement», explique Patrice Leumeni, spécialiste du suivi-évaluation du Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO).
Le PPAAO finance les deux projets. Cela inclut le projet sur les mouches des fruits dont l’objectif principal est d’améliorer le revenu des personnes impliquées dans la production de fruits et légumes.
Les mouches des fruits symbolisent un casse-tête important pour les producteurs de mangues et de légumes en Afrique de l’Ouest. Conscientes de ce défi, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ont lancé le plan régional de lutte contre les mouches des fruits en 2008.
En 2014, un projet quinquennal de surveillance et de contrôle des mouches des fruits a été lancé. L’Union européenne finance le projet, et le CORAF le soutient techniquement. Huit pays ont été initialement impliqués dans le projet. Il s’agit du Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Mali et Sénégal. Les activités ont récemment été étendues au Nigeria et au Togo.
Le second vise l’augmentation de la productivité agricole grâce à une gestion intégrée des engrais organiques en Afrique de l’Ouest. Ce projet est mis en œuvre au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Mali, au Nigeria et au Sénégal.
«Le succès des deux projets ne dépend pas d’assurer seulement une meilleure collecte des données, mais aussi de faciliter l’apprentissage de tous les acteurs impliqués dans la mise en œuvre», déclare Patrice Leumeni.
«Maintenant avec les équipes de projet familiarisées avec les outils et les méthodes, nous prévoyons une amélioration à cet égard et potentiellement, une meilleure performance des deux projets. »