Burkina faso 23 juillet 2016 /

Des acteurs de la filière tomate ont mis en place une plateforme d’innovation le 16 juin 2016 à Yako, localité située à 100 km au Nord de Ouagadougou la capitale du Burkina, au cœur du bassin de la production de tomate.

Cette plateforme d’innovation sur la tomate, qui regroupe, entre autres,  des acteurs de la filière tomate, des instituts de recherche, des services d’appui conseil,  des décideurs politiques, des institutions de micro finance, la presse, a pour principale vocale de travailler à faire émerger une filière structurée, compétitive et capable de conquérir d’importantes parts de  marché tant au niveau national que régional.

« Cet outil va beaucoup nous aider pour résoudre nos difficultés de conservation et de commercialisation de la tomate », reconnait Marc Kafando, producteur de tomate à Yako.

Cette plateforme d’innovation a été mise en place avec l’appui du Projet RALSTONIA financé par le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF/WECARD), du Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO)-Burkina et de l’Institut de l’environnement et de recherches agricoles (INERA) du Burkina. 

Le projet RALSTONIA, qui regroupe le Burkina, la Guinée, le Mali et le Sénégal, a pour principal objectif de lutter contre le flétrissement bactérien de la tomate.

Dr Léonard Ouédraogo, chercheur à l’INERA et coordonnateur national du Projet RALSTONIA, est convaincu que cette plateforme d’innovation va « permettre aux acteurs de la filière de se concerter et de résoudre de façon collective les problèmes liés à la tomate ».

La tomate fait partie, avec la mangue et l’oignon, des filières de spécialisation du PPAAO-Burkina. 

L’INERA et le PPAAO-Burkina ont déjà mis au point trois nouvelles variétés de tomates adaptées à la saison des pluies. Des technologies déjà exportées au Bénin, en Côte d’Ivoire, en Gambie et au Sénégal. 

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