Sierra Leone 02 octobre 2016 /
S'exprimant à la tribune de la 71ème session de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York, Ernest Bai Koroma, le Président de Sierra Leone a salué le soutien reçu jusqu'à présent des pays en appui à la lutte contre le virus Ebola en Sierra Leone. Deux ans après à la mobilisation sans précédent des principaux bailleurs de fonds tels que la Banque mondiale, en partenariat avec le CORAF / WECARD pour un appui en semences afin de conjurer la faim en Sierra Leone.
Au nom du peuple Sierra-Léonais, le Président Ernest Bai Koroma a exprimé sa gratitude à la communauté internationale et les pays africains qui ont soutenu avec succès la lutte contre l'épidémie à virus Ebola. Un combat gagné avec l'aide de l'ONU et les partenaires bilatéraux.
En fait, pour prévenir le spectre de la faim et aider les petits producteurs à retrouver un niveau de productivité normal, la Banque mondiale, en collaboration avec la CEDEAO et le Conseil Ouest et Centre africain pour la recherche et le développement Agricoles (CORAF/WECARD) a mobilisé 15 millions $USD, dans le cadre du Fonds fiduciaire pour la reprise et la reconstruction des pays touchés par Ebola.
Le CORAF/WECARD, à travers son programme financé par la Banque mondiale, le Programme Productivité Agricole en Afrique de l'Ouest agricole (PPAAO), et le Programme Semencier en Afrique de l'Ouest (WASP) appuyé par l'USAID, a fourni à cet effet un volume record de 10 500 tonnes de semences de maïs et de riz à plus de 200.000 agriculteurs en Guinée, Libéria et en Sierra Leone pays les plus touchés par l'épidémie d'Ebola, pour les campagnes agricoles 2014 à 2016.
En accélérant la reprise au Libéria, en Sierra Leone et en Guinée à travers des programmes de réhabilitation agricole post-Ebola, le CORAF/WECARD a permis de de conjurer le spectre de la faim en faveur de plus d'1 million de familles d'agriculteurs grâce à la multiplication des semences de base fournies qui a conduit à la production de 2 millions de tonnes de semences certifiées.
En Sierra Leone, plus de 500.000 personnes se sont retrouvées en situation d'insécurité alimentaire et plus des deux tiers des ménages ont été confrontés à un épuisement des réserves alimentaires. Kailahun, l'épicentre de l'épidémie et la zone la plus productive du pays, a été durement touché.