Le Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO/WAAPP) a tenu une série de foras d’information et de sensibilisation sur les technologies sensibles au genre générées et diffusés dans le cadre du projet. Ces activités ont concerné les zones agro-écologiques de Dahra dans la région de Louga, de  Richard Toll dans la région de St louis et d’Ourossogui dans la région de Matam.

L’objectif de ces foras, selon la coordonnatrice du PPAAO/WAAPP, Mariétou Badiane, «c’est d’échanger avec les bénéficiaires de ce programme pour qu’ils s’approprient un certain nombre de projets financés notamment dans l’agriculture, l’aviculture villageoise, les techniques d’échange et de restauration des sols, les blocs mélasses nutritionnels pour améliorer la productivité en lait et viande».

Les porteurs de projets ont échangé avec les producteurs agricoles venus des villages les plus reculés sur un paquet de technologies capables d’accroître leurs rendements agricoles. Il s’agit des nouvelles variétés de riz et de maïs (les semences) dans la vallée du fleuve Sénégal et les projets de diffusion à grande échelle y afférents, le projet «  Fabrication de granuleuses et d’applicateurs de granules pour la diffusion de la technologie du Placement Profond de l’Urée (PPU) super granulée en riziculture irriguée dans la vallée du fleuve Sénégal et le bassin de l’Anambé », le paquet technologique relatif à l’amélioration de la volaille locale, les blocs multi nutritionnels : Blocs Mélasse – Urée (BMU)  et Paille Traitée à l’Urée (PTU) et les techniques de  Gestion Durable des Terres (GDT).

Dans chaque zone agro-écologique, les producteurs agricoles ont suivi avec beaucoup d’intérêt les présentations des techniciens de l’Institut national de recherche agricole (ISRA) et de l’Agence nationale de conseil agricole (ANCAR), structures partenaires dans la mise en œuvre de ces projets.

Pour les bénéficiaires, l’impact de ces projets a été bien perçu dans leur quotidien. Car arguent-ils « chacun d’entre eux a connu une amélioration sensible de ses revenues mais aussi dans son bien-être social ». Mieux, ils ont apporté des contributions pour une meilleure appropriation des technologies sur le terrain.

Les bénéficiaires se sont engagés, une fois retournés dans leur terroir, à démultiplier les séances d’information et de sensibilisation auprès de leurs homologues,  pour une plus grande adoption des technologies agricoles.

Les autorités administratives invitées au lancement des foras se sont félicitées des activités du PPAAO/WAAPP qui sont en phase avec les politiques de l’Etat du Sénégal en faveur surtout des femmes. Car estiment-elles, les projets dans la productivité de l’agriculture contribuent à lutter contre l’insécurité alimentaire et la féminisation de la pauvreté. Elles appellent les bénéficiaires à s’approprier les technologies agricoles.